La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), vendredi 26 juillet, approche, et une nouvelle étape se profile pour l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Pendant l’événement, cette technologie controversée sera utilisée pour analyser en direct les images afin d’identifier certains événements prédéfinis, et envoyer une alerte aux opérateurs, qui peuvent alors décider de prendre des mesures.
Détection de bagages oubliés, de densité de population, d’intrusion ou encore de mouvements de foule… Un total de huit scénarios prévus par la loi relative aux JOP, votée en 2023, est ainsi testé depuis plusieurs mois et jusqu’en mars 2025.
En région parisienne, environ « deux cents caméras sur le ressort de Paris et de l’Ile-de-France bénéficieront de l’assistance algorithmique » pendant l’été, assure au Monde la Préfecture de police de Paris. La SNCF prévoit, elle, d’utiliser ces technologies « sur un périmètre réduit de caméras dans onze gares d’Ile-de-France ». Du côté de la RATP, ce ne sont pas moins de quarante-six stations de métro ou de RER dont les images de vidéosurveillance pourront faire l’objet d’une analyse algorithmique