De nombreux manquements au SAJ Hospital : le ministre Bachoo et ses deux colistiers, Beechook et Ramkalawon prennent les taureaux par les cornes

AccompagnĂ© de ses deux colistiers de la circonscription n°9, Flacq-Bon Accueil, Ă  savoir Kaviraj Beechook et Avinash Ramkalawon, ainsi que des officiers de son ministĂšre, des mĂ©decins et d’autres membres du personnel de l’hĂŽpital SAJ Ă  Flacq, le ministre de la SantĂ© et du Bien-ĂȘtre, Anil Bachoo, a effectuĂ© une visite d’inspection hier. Le constat est prĂ©occupant : plusieurs anomalies ont Ă©tĂ© relevĂ©es, en particulier concernant le confort des patients.

Le Dr Gujadhur, nouveau conseiller auprĂšs du ministĂšre de la SantĂ©, Ă©tait Ă©galement prĂ©sent. À plusieurs reprises, il a affirmĂ© que le ministre avait parfaitement raison d’entreprendre cette visite, compte tenu des nombreux manquements observĂ©s dans le processus de planification. Selon lui, le fait que les membres du corps mĂ©dical n’aient pas Ă©tĂ© impliquĂ©s lors de la conception de l’hĂŽpital explique en grande partie les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©s non seulement les patients, mais aussi le personnel soignant et non soignant.

Pour le ministre Anil Bachoo et ses colistiers, l’inauguration prĂ©cipitĂ©e de l’hĂŽpital relĂšve davantage de considĂ©rations politiques que d’un rĂ©el souci de fonctionnalitĂ©. Il a dĂ©noncĂ© un manque flagrant de professionnalisme et a estimĂ© que la situation actuelle dĂ©coule de l’absence d’implication du personnel dans la phase de planification. Des Ă©quipements, dĂ©jĂ  livrĂ©s, n’ont toujours pas Ă©tĂ© mis en service, tandis que l’arrivĂ©e d’autres matĂ©riels aussi trĂšs important accuse des retards inexpliquĂ©s.

Au cours de cette visite, le ministre et ses colistiers ont Ă©changĂ© avec des patients et leurs proches. Une mĂšre de famille, par exemple, a soulignĂ© l’absence d’un espace pour laver la vaisselle, l’obligeant Ă  utiliser les toilettes pour cette tĂąche. Une situation jugĂ©e inacceptable par les trois Ă©lus, qui ont exprimĂ© leur colĂšre face Ă  ces conditions indignes. Le ministre a promis que des actions seraient entreprises dans les plus brefs dĂ©lais pour remĂ©dier Ă  ces problĂšmes. Il a Ă©galement indiquĂ© que d’autres dĂ©partements seraient relocalisĂ©s pour amĂ©liorer les infrastructures et les services de l’hĂŽpital.

Nou pa la pou koup riban, nou oule ki bann pasian gagn tretman ki zot bizin pou zot lasante

« Ce que nous avons vu aujourd’hui est tout simplement inacceptable pour un hĂŽpital que l’on qualifie de moderne et de bijou. L’hĂŽpital est certes grand, mais oĂč sont les commoditĂ©s ? Ce n’est pas possible d’offrir un tel traitement aux patients. Nous devons rendre la vie des patients et de leurs proches plus facile comme la toujours soutenu le Dr Navin Ramgoolam. Or, ici, c’est tout le contraire. MĂȘme pour le parking, il y a un sĂ©rieux problĂšme que nous avons demandĂ© de rĂ©soudre rapidement. Un passage piĂ©ton prĂšs de l’entrĂ©e est Ă©galement indispensable tout comme une place pour les taxi et des aires de stationnement pour les membres du public. Il faut beaucoup replanifiĂ© ici », a dĂ©clarĂ© le ministre.En ce qui concerne l’ouverture d’une salle Ă©quipĂ©e d’un matĂ©riel mĂ©dical sophistiquĂ©, Ă  une question du ministre qui voulait savoir pouquoi cela est retardĂ©, un officier a mentionnĂ© qu’elle Ă©tait en prĂ©paration pour une inauguration officielle par les Ă©lus de la rĂ©gion. À cela, le ministre, Kaviraj Beechoock et Avinash Ramkalawon, ont rĂ©pondu d’une seule voix: « Nou pa la pou koup riban, nou oule ki bann pasian gagn tretman ki zot bizin pou zot lasante. Bizin ouver sa lasal-la ek met bann ekipman-la an mars rapidman ! » Ce qui a rĂ©confortĂ© ceux qui Ă©taient prĂ©sents Ă  cette visite Ă  Belle Vue Allendy, Constance hier.

Sans conteste, cette visite aura Ă©tĂ© cruciale. Elle marque un engagement ferme Ă  faire en sorte que l’hĂŽpital SAJ fournisse des services Ă  la hauteur des attentes des patients et de leurs proches, tout en garantissant des conditions de travail optimales pour le personnel mĂ©dical et non mĂ©dical. Une prioritĂ© essentielle pour promouvoir un systĂšme de santĂ© digne et efficace.

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