Steak ou sandwich: la bataille culinaire qui agite la politique britannique

«Une grande institution britannique» : le premier ministre Keir Starmer est venu jeudi Ă  la rescousse du sandwich aprĂšs une sortie de la leader de l’opposition, Kemi Badenoch, dĂ©nigrant ce mets prisĂ© des tables d’outre-Manche. Dans une interview au magazine The Spectator, abondement repris dans les mĂ©dias britanniques, la cheffe de file des conservateurs a dĂ©clarĂ© ne pas «penser que les sandwichs soient de la vraie nourriture».

<<C’est ce qu’on prend au petit-dĂ©jeuner», a-t-elle assurĂ©, disant refuser de «toucher au pain s’il est humide >>

À la place, la cheffe des tories, qui se dĂ©finit comme farouchement «anti-woke», dit prĂ©fĂ©rer le steak.Mme Badenoch ne s’est pas arrĂȘtĂ©e lĂ . Elle s’en est Ă©galement pris Ă  la pause dĂźner, qu’elle estime ĂȘtre pour les «mauviettes».«On m’apporte de la nourriture et je travaille et mange en mĂȘme temps. Je n’ai pas le temps (de faire une pause, ndlr) (…) Parfois, je prends un steak…», a-t-elle encore dit.

Des propos qui ont fait rĂ©agir… jusqu’au premier ministre travailliste Keir Starmer. Selon un porte-parole de Downing Street, ce dernier «se satisfait tout Ă  fait d’un sandwich pour le dĂźner», qu’il qualifie «de grande institution britannique».

Une institution qui rapporte 8 milliards de livres (plus de 14 milliards de dollars) par an Ă  l’économie britannique, a rappelĂ© le porte-parole.

Signe du caractĂšre prĂ©gnant du sujet dans la sociĂ©tĂ© britannique, l’ex-premier ministre conservateur Rishi Sunak s’était Ă  plusieurs reprises dĂ©crit comme un «grand amateur de sandwichs», allant jusqu’à affirmer que ce mets faisait partie de ses plats prĂ©fĂ©rĂ©s.

Share this article

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *