Cyclone Chido à Mayotte : le bilan provisoire s’alourdit à 39 morts, annonce la préfecture

La préfecture de Mayotte a hier annoncé un nouveau bilan provisoire faisant état de 39 morts, une semaine après le passage du cyclone Chido sur l’archipel. La « mission d’identification des victimes » est toujours en cours.

Des bidonvilles endommagés dans la ville de Vahibe, à la périphérie de Mamoudzou, sur le territoire français de Mayotte dans l’océan Indien, le 24 décembre 2024, une semaine après le passage du cyclone Chido sur l’archipel. | PATRICK MEINHARDT / AFPBottom of FormLa préfecture de Mayotte a hier annoncé un nouveau bilan humain faisant état de 39 morts après le passage du cyclone Chido sur l’archipel, rapportent l’AFP, franceinfo et BFM .

L’identification des victimes se poursuitLa préfecture ne reprécise pas le nombre total de blessés recensés après le passage du cyclone qui a dévasté il y a plus de 10 jours cet archipel français de l’océan Indien, précisant seulement que « la mission d’identification des victimes du cyclone poursuit son travail, en lien avec les maires et les associations de Mayotte », explique le préfet dans un communiqué. « Les opérations de contact et de secours de ce jour ont permis de relever 282 urgences relatives », ajoute-t-il.

Le bilan provisoire faisait auparavant état de 35 mortsLundi, le Premier ministre François Bayrou a indiqué que le nombre de morts après le passage du cyclone Chido à Mayotte se chiffrerait en « dizaines » et non « milliers » et serait très inférieur aux « chiffres alarmistes » avancés, a-t-il dit sur BFMTV. « Je crois que les chiffres alarmistes et parfois terrifiants qui ont été avancés ne seront pas vérifiés dans la réalité », avait-il commenté.Pensez-vous que la France maintiendra sa position de destination touristique mondiale de premier plan dans les années à venir ?

Le préfet de Mayotte avait estimé le 15 décembre que le cyclone avait fait « certainement plusieurs centaines » de morts à Mayotte, « peut-être » même « quelques milliers », rappelle l’AFP. Depuis, sur l’archipel qui panse ses plaies, les rumeurs circulent au sujet de potentielles fosses communes dans des zones reculées encore inaccessibles aux secours.

Les inquiétudes sur le bilan réel sont liées à deux facteurs : l’habitat précaire dans lequel vivait une grande partie des victimes potentielles, ainsi que la tradition musulmane d’enterrer les défunts dans les 24 heures, alors qu’une part importante des habitants des bidonvilles est originaire des Comores voisines.En visite à Mayotte jeudi, le président Emmanuel Macron avait également estimé que le nombre de victimes était « vraisemblablement » très supérieur aux premiers bilans établis. Les autorités ont diligenté une mission de recherche des disparus, confiée à des gendarmes.

Share this article

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *