En Birmanie, plus de 200 civils tués dans 243 attaques de la junte depuis le séisme, dénonce l’ONU

La junte s’était jointe aux opposants pour demander une suspension temporaire des combats afin de permettre l’aide après le séisme, qui a tué environ 3 800 personnes le 28 mars dans le centre de ce pays d’Asie du Sud-Est. Ce cessez-le-feu a toutefois été « largement inobservé », selon le haut-commissaire aux droits de l’homme.

L’Organisation des Nations unies (ONU) a dénoncé, vendredi 2 mai, les attaques de la junte militaire en Birmanie menées contre des civils, qui ont fait plus de 200 morts depuis le séisme qui a secoué le pays le 28 mars. Depuis le tremblement de terre et à la date du 29 avril, « l’armée a lancé au moins 243 attaques, dont 171 frappes aériennes, causant la mort de plus de 200 civils », a précisé le haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, dans un communiqué.

Le 2 avril, la junte s’était jointe aux groupes rebelles armés pour demander une suspension temporaire des combats afin de faciliter les opérations de secours et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et la reconstruction après le séisme de magnitude 7,7 qui a tué environ 3 800 personnes dans le centre de ce pays d’Asie du Sud-Est. Le 22 avril, les généraux, au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2021, avaient annoncé la prolongation de cette trêve, avant de la laisser expirer le 30 avril.

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