À entendre certains commentateurs américains, le ciel serait tombé sur la tête des démocrates cette semaine. En cause ? Une série de sondages décevants pour leur candidate Kamala Harris face à Donald Trump. Il y a d’abord une étude d’opinion très commentée de NBC News, parue dimanche 13 octobre et réalisée entre le 4 et le 8 octobre, qui place les deux prétendants à la Maison Blanche à 48 % d’intentions de vote chacun. Le mois dernier, le même sondage donnait cinq points d’avance à la vice-présidente.
Le 9 octobre, un précédent sondage de l’institut Quinnipiac avait fait du bruit en plaçant Donald Trump en tête de trois points dans le Michigan (Kamala Harris menait en septembre chez ce sondeur) et de deux points dans le Wisconsin (les deux candidats étaient auparavant au coude-à-coude). Des chiffres inhabituels qui ont joué sur la moyenne des agrégateurs de sondages les plus consultés.
Dans la moyenne pondérée concoctée par le sondeur Nate Silver dans sa newsletter, Donald Trump obtient ainsi de maigres gains (moins d’un point de pourcentage) au niveau national et dans la plupart des États-clés par rapport à la semaine dernière. Pour autant, Kamala Harris reste devant au niveau national, en courte tête en Pennsylvanie, dans le Michigan et dans le Wisconsin, tandis que Donald Trump domine légèrement en Géorgie, en Caroline du Nord et (un peu plus) en Arizona.Par ailleurs, cette semaine, une multitude de sondages d’instituts proches des républicains et plutôt favorables à Trump sont venus faire peur aux démocrates.