Contre toute attente, les autorités sanitaires de Mayotte constatent une progression inquiétante du chikungunya sur l’île. Face à cette recrudescence, elles tirent la sonnette d’alarme.
Selon les prévisions des observateurs dans la capitale, Mamoudzou, si aucune mesure préventive n’est mise en place, l’épidémie — encore modérée à ce stade — pourrait s’intensifier d’ici la fin de l’année.
Invité sur le plateau de Mayotte La 1ère, le directeur de l’ARS, Sergio Albarello, a confirmé que l’épidémie entrait dans une nouvelle phase. Bien que la situation reste pour l’instant sous contrôle, il a tenu à souligner que les choses pourraient devenir plus compliquées dans les mois à venir.
Actuellement, environ 600 cas ont été recensés sur l’île. Ce chiffre, selon M. Albarello, pourrait doubler d’ici fin juin si les conditions sanitaires ne s’améliorent pas.