Le Ministère de la Santé et du Bien-être, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), organise un atelier de quatre jours dédié à l’élaboration d’une politique globale sur les soins liés à l’avortement. Cet atelier vise à aborder les défis liés à l’accès aux services, les stigmates sociaux, et les enjeux spécifiques aux handicaps, tout en explorant des solutions novatrices et des pratiques exemplaires.
Lors de l’événement tenu au Docks, à Port-Louis, Mme Z.B. Lallmahomed, Secrétaire permanente au ministère, a souligné l’importance de cette initiative en faveur de la promotion de la santé sexuelle et reproductive. Elle a insisté sur la nécessité de proposer des soins adaptés ainsi qu’un accompagnement psychologique aux femmes confrontées à un avortement, qu’il soit spontané ou volontaire. Elle a également mis en lumière le rôle essentiel des ONG et des associations, telles que la Mauritius Family Planning and Welfare Association, dans l’accompagnement des femmes durant ces périodes sensibles.
Pour sa part, M. Ajoy Nundoochan, chargé de programme à l’OMS, a rappelé que la mise en place de services d’avortement sûrs et équitables vise avant tout à protéger les droits et la santé des femmes. Il a également souligné que la standardisation des pratiques contribue à réduire les risques pour les femmes et à diminuer la mortalité maternelle.
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